Spleen l'Ancien dit tout : une rencontre au sommet avec dieu, le saké
et l'amour, et ce nouveau synopsis qui rimerait avec apocalypse. Quand
ça cause, ça argotise. Quand ça parle, ça
roule sur le fil du hasard et les rimes content fleurette à
la ligne blanche, autrefois jaune. La gestuelle est là, précise
ou volontairement décalée.
Spleen l'Ancien met le verbe à sac, lui fait lâcher son
suc et s'amourache de mots. Ambiances : un personnage perd son âge,
un autre alpague l'homme de la cité mais, même à
dos de chameau, la langue n'est jamais sèche. Mais à
qui est cette épaule nue ? Qui est ce bédouin, citoyen
? Et si tu n'es pas là, il se passera quoi ?